Actualité

The Farmer Case : un paysan défie un géant des énergies fossiles

"Otage" de l'Office des étrangers - Une mère séparée de ses deux enfants

Lettre ouverte : pourquoi les Delhaiziens peuvent et doivent gagner

Grève au dépôt Delhaize - Droits des grévistes

La Belgique à nouveau condamnée pour avoir détenu des enfants migrants

PROGRESS Lawyers Network condamne la tentative d'intimidation de l'avocat des droits humains Donzinger

Mexique : les avocat.e.s du réseau Progress Lawyers Network expriment leur indignation face à l'assassinat de Simón Pedro

Cour européenne des droits de l'Homme: condamnation de la Turquie et demande de libération du député kurde Selahattin Dermitas

Reprise du procès de l'affaire Mawda le 10 décembre 2020

La Belgique condamnée pour violation de la Convention européenne des droits de l’homme lors de l’expulsion d’un ressortissant soudanais

PROGRESS Lawyers Network lance une FAQ Corona@Work

Les avocats français en grève !

communique-de-presse-avocats-turcs

Victoire : On n'enferme pas un enfant. Point.

Assassinat de Ben Ramos et menaces sur Katherine Panguban, avocats au service des luttes du peuple philippin

Le droit de grève est un droit fondamental

Réarrestation de la famille serbe : un nouveau traumatisme inutile pour les enfants

Famille en centre fermé : Qui abuse des procédures?

Victoire contre le service communautaire

Condamnation de la France pour un tir mortel lors d'une course poursuite

Victoire contre les fonds vautours!

Une enfant est morte

Réarrestation de la famille serbe : un nouveau traumatisme inutile pour les enfants

La famille serbe avait été libérée du centre fermé ce lundi. Quelques heures après les tweets du Secrétaire d’Etat annonçant qu’il allait rechercher activement la famille, cette traque indigne s’est soldée par une nouvelle arrestation des enfants. Nous déplorons l’acharnement à l’encontre de cette famille.

La famille serbe réside légalement sur le territoire. Leur demande d’asile repose sur des éléments sérieux : la population rom de Serbie est sévèrement discriminée et les enfants, qui n’ont aucune attache en Serbie, n’ont aucun avenir possible dans ce pays.

Malgré les déclarations du Secrétaire d’Etat, le juge en droit des étrangers a décidé que la demande d’asile des enfants devait être examinée plus sérieusement.

Alors que la famille ne peut être expulsée pendant la durée de la procédure d’asile, ils ont été réarrêtés de manière tout à fait inutile. Le pédiatre et le pédopsychiatre qui leur ont rendu visite au centre fermé décrivaient l’expérience traumatique de ces enfants et craignent le développement de troubles du comportement. Ils préconisent un suivi d’urgence. La réarrestation immédiate après leur libération risque d’aggraver considérablement la situation de ces enfants.

En tant qu’avocats de la famille, nous demandons leur libération immédiate pour qu’ils puissent poursuivre sereinement leur demande d’asile.